Le Lac des cygnes
Chorégraphie Radhouane El Meddeb
Musique Piotr Ilitch Tchaïkovski
Direction musicale Hossein Pishkar
Décors Annie Tolleter
Costumes Celestina Agostino
Lumières Éric Wurtz
Créé en 2019 - Durée : 1h30
En coproduction avec la Compagnie de SOI
Depuis la version de Marius Petipa et Lev Ivanov, en 1894, le Lac des cygnes représente comme peu d'autres ballets l'image mythique de la danse académique. Ses personnages légendaires ont été interprétés de bien des manières par de nombreux chorégraphes depuis plus de cent vingt ans.
C'est au tour du chorégraphe d'origine tunisienne Radhouane El Meddeb de proposer sa propre vision du Lac interprétée par les 28 danseurs du Ballet de l'Opéra national du Rhin. Artiste entre deux cultures, artiste des deux rives de la Méditerranée, il aime interroger ses racines, le rapport à l'autre dans ce que celui-ci lui révèle de lui-même. Avec cette création, Radhouane a décidé d'utiliser pleinement le langage académique ; mais de le faire pour s'adresser pleinement au monde contemporain. Sa version restitue bien la quintessence du récit des amours empêchés d'Odette et de Siegfried, elle se veut plus concise, ne se décompose pas en actes et n'expose pas des tableaux séparés les uns des autres. Ici, l'ensemble des interprètes est constamment présent sur le plateau et les personnages se dessinent à partir de leurs traits spécifiques. Mais tous sont aspirés dans l'élévation enivrée des métamorphoses.
C'est au tour du chorégraphe d'origine tunisienne Radhouane El Meddeb de proposer sa propre vision du Lac interprétée par les 28 danseurs du Ballet de l'Opéra national du Rhin. Artiste entre deux cultures, artiste des deux rives de la Méditerranée, il aime interroger ses racines, le rapport à l'autre dans ce que celui-ci lui révèle de lui-même. Avec cette création, Radhouane a décidé d'utiliser pleinement le langage académique ; mais de le faire pour s'adresser pleinement au monde contemporain. Sa version restitue bien la quintessence du récit des amours empêchés d'Odette et de Siegfried, elle se veut plus concise, ne se décompose pas en actes et n'expose pas des tableaux séparés les uns des autres. Ici, l'ensemble des interprètes est constamment présent sur le plateau et les personnages se dessinent à partir de leurs traits spécifiques. Mais tous sont aspirés dans l'élévation enivrée des métamorphoses.
« J'ai envie de déconstruire l'écriture classique - gardant son excellence et sa magie - pour la rendre plus romantique et émotionnelle, en agissant sur le corps dans sa partie charnelle et émotive. »
Radhouane El Meddeb
Au répertoire
La presse en parle
« El Meddeb rend hommage à l'œuvre - les sauts du prince, les bras-ailes d'oiseau, le quatuor de petits cygnes... - et en "rafraîchit" la donne. Le tutu blanc cède la place aux jupettes voletant sur des jambes sans collants. [...] Pour danser cela, les artistes jettent leurs chaussons. Ils sautent, d'un coup de lacet dénoué, du style académique au contemporain pour laisser exploser, pieds nus, les tiraillements qui les submergent. Superbe. »
Emmanuelle Bouchez, Télérama